Au lendemain de la reconnaissance de l’indépendance des républiques auto proclamées du Donbass, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré qu’il était toujours ouvert à la négociation. La déclaration a surpris nombre d’observateurs.

Mais est-ce vraiment une surprise ?

Sans doute pas, pour ceux qui ont compris que ce qui s’est passé hier n’est qu’un élément du « plan » auquel Vladimir Poutine a fait récemment allusion.

Nous avons déjà expliqué que le problème ukrainien poussé au premier plan par un Occident devenu hystérique, n’avait rien à voir avec les exigences exprimées en décembre par la Russie, dans ses mémorendums envoyés aux USA et à l’Otan. Il s’agissait d’une manœuvre initiée par Washington pour ne pas répondre à la question principale : la sécurité de la Russie et des pays de la zone, une nouvelle architecture mondiale. Les Etats-Unis ne sont plus en position de mener ces négociations à leur avantage exclusif, comme par le passé, ils refusent donc ce dialogue.

Mais pour la Russie rien ou presque n’est encore fait. C’est pourquoi elle accepte le dialogue. Si elle parvenait à imposer ce nouvel ordre mondial sans violence, ce serait positif pour tout le monde.

Donc, négocions. Mais le mouvement russe d’hier montre clairement que la négociation se fera selon le plan russe.